DSI

Supervision des flux de données : visez l’autonomie des Métiers

Ecrans de flux de données

Les flux de données traversent toute l'entreprise, photo Leif Christoph Gottwald/Unsplash

Architecte-SILa supervision des flux de données s’est imposée comme un enjeu de gouvernance pour la direction du système d’information. En effet, les SI sont devenus très interconnectés car les niveaux de services SaaS ont augmenté. La DSI doit donc en garantir un fonctionnement efficace, fluide et qualitatif. C’est pour répondre à cet enjeu qu’Emmanuel Lesne, fondateur de Middleware Editions, a créé Entreprise Flow Repository. Une console de supervision des données qui facilite la vie des Métiers. Résultat de nos échanges.

La supervision fonctionnelle des données : une difficulté pour les Métiers

La supervision des flux de données concerne la DSI comme les équipes Métiers (comptabilité, logistique, études, ventes, etc.). Or, quand un dysfonctionnement se déclare, les Métiers dépendent de la disponibilité et la compétence de l’équipe technique. La console EFR a pour objectif de permettre aux Métiers d’être autonomes. Avec cette console, ils savent quelles données sont transportées et où elles sont bloquées.

Elle cache ainsi la complexité des transferts de données. Que celles-ci passent par trois API, deux ETL ou huit files de messages, le Métier n’en a que faire. Il veut juste savoir quel Bon de Livraison ou quelle Commande a été transportée de son CRM vers son ERP, et à quel moment. L’important pour lui, c’est l’échange transactionnel avec ses clients et fournisseurs, pas la technologie qui le réalise.

Cette console a été élaborée afin de répondre au besoin d’un client d’EFR. Il souhaitait localiser précisément sa commande EDI (échange de données informatisé) parmi les nombreuses applications qui la traitait. Plus précisément, il voulait savoir où elle était stoppée afin de rencontrer le responsable rapidement, puis accélérer son traitement. Cette demande est régulière chez les Métiers, car elle est transversale à plusieurs applications.

Une console de supervision des flux de données qui simplifie la vie des Métiers

Pour répondre à ce besoin, et demain à de nombreux autres, Emmanuel Lesne a monté des puits de données d’informations techniques et de logs. Des systèmes complets, intégrés aux outils ESB et API Management du marché mais que des responsables applicatifs ou des équipes métiers ne pouvaient exploiter.

Il existait un plafond de verre dans les prérequis à acquérir pour comprendre et manipuler ces puits. L’information n’arrivait pas aux personnes concernées : les équipes métiers. Elles dépendaient de la DSI ou de l’équipe Flux pour suivre les échanges de données et localiser les dysfonctionnements. Bref, il manquait un élément majeur que le marché ne proposait pas.

Maintenant, avec la console Enterprise Flows Repository, les Métiers sont autonomes. Ils savent où se trouvent l’information, le document, la donnée dont ils ont besoin. Ils répondent ainsi aux questions fondamentales de l’Architecte du SI :  le Quoi, le Où et le Quand. Les Métiers n’ont plus à solliciter constamment l’équipe technique. Ils accèdent facilement à l’information.

Une console de supervision : un outil bénéfique pour toutes les parties prenantes

Les flux de données traversant l’entreprise, tous les services opérationnels tirent  donc bénéfice d’une console de supervision fonctionnelle.

  • Directeur du système d’information. Grâce à une évaluation de réussite/échec, il mesure la performance des échanges de données de son portefeuille applicatif. La console lui donne la vision des flux qui ont abouti et ceux qui ont échoué. Il peut ainsi prouver ce qui a fonctionné.
  • Directeur métier. Il suit et gère les flux de données des applications de son domaine fonctionnel. Ayant une vision claire de ces échanges, ses équipes identifient les dysfonctionnements et les manques. Le temps d’analyse et le nombre d’échecs diminuent fortement. Le Métier gagne ainsi en efficacité opérationnelle. Il consacre plus de temps à son activité principale.
  • Architecte du système d’information. Il n’a plus de diagramme du SI à produire. La cartographie correspond à l’activité, car c’est la production qui informe sur ce qu’il se passe. Par conséquent, la cartographie est à jour et n’a plus besoin d’être validée par des comités longs et lents.
  • Data Manager. Les données sont automatiquement référencées et rapidement structurées. Lors de leur transport, elles sont visibles de tous et dans tout le SI.
Écrans avec flux de données

Superviser ses données est nécessaire aux Métiers.

L’accroissement des flux de données incite à innover

Comment cette console de supervision des flux de données a-t-elle été inventée ? L’équipe d’EFR a cherché sur le marché des outils qui répondaient au besoin d’un client. Elle n’en a pas trouvé. Aucune solution ne proposait une supervision fonctionnelle. Elle l’a donc inventée. Elle est partie d’un problème pratique qu’elle a cherché à résoudre.

La construction a été itérative et progressive, pendant près de deux ans. Les modèles d’échanges sont très nombreux et complexes. La construction du moteur et des nombreuses API qui l’entourent a été un chemin semé de doutes et de challenges. Un des facteurs de réussite est la capacité d’ingestion afin de supporter des volumétries de millions de traces par semaine. Aujourd’hui, ce moteur est en cours de brevetabilité.

Mais EFR reste périodique, l’objectif est de proposer une solution pragmatique qui aide ses utilisateurs quotidiennement et qui leur fait gagner du temps.

L’innovation est également managériale. Ne pas savoir où est sauvegardée une facture et ne pouvoir la récupérer dans le SI est un irritant dont se plaignent régulièrement les Métiers. Cette situation provoque des frictions entre équipes. Désormais, avec EFR, la direction technique peut indiquer où se trouve l’information nécessaire aux Métiers. La console facilite ainsi leurs relations. 

La solution Enterprise Flows Repository s’améliore aussi grâce à une collaboration fructueuse avec ses clients, qui croient à son potentiel. Leur faire gagner de la productivité et un avantage concurrentiel est une motivation profonde pour toute l’équipe.

Finalement, en quoi cette solution est-elle innovante ?

  • c’est une invention ;
  • elle a été créée car il manquait un outil équivalent ;
  • elle résout un problème précis ;
  • elle s’enrichit des échanges entre concepteurs et utilisateurs ;
  • elle facilite la vie quotidienne de ses utilisateurs.

Et vous, quelles sont les innovations qui facilitent votre vie professionnelle ?